On va se faire dévorer vivant

Les populations de moustiques et les mouches noires risquent d'être abondantes cette année.

Les experts d'une firme de gestion de contrôle biologique des insectes piqueurs, GDG Environnement, ont noté qu'il y avait de 3 à 5 fois plus de larves de mouches noires qu'habituellement dans les secteurs où ils effectuent des traitements biologiques contre les insectes.

L'hiver que le Québec vient de connaître a fourni des conditions idéales pour la prolifération des insectes piqueurs.

Les températures assez douces et l'abondante couche de neige ont protégé les ruisseaux où les larves de mouches noires se développent pendant l'hiver. Le sol n'a pas gelé en profondeur, il y a donc eu moins de frasil qu'habituellement dans les ruisseaux, une glace qui contribue à décimer les populations de larves.

Près des grands cours d'eau, les importantes crues des eaux ont formé davantage de mares où prolifèrent les moustiques et, puisque la neige a fondu graduellement, certaines mares mal drainées sont demeurées productives pendant plusieurs semaines.

Finalement, ce sont les conditions météorologiques qui détermineront la quantité de moustiques, un été pluvieux et humide favorisant leur survie.